INTERVIEW PRESSE DE KIEFER OU SUR 24H

Tu es super Fluffy, merci pour cette belle traduction, tu es championne.

Post 10

Et voilà une autre chose de remarquable chez Kiefer: Il n'essaie pas de se cacher ou d'ajuster ses complexités, péculiarités, embarrassements et contradictions pour plaire au public. Il dit des choses comme, "Le dernier film qui m'a fait pleurer? Oh, merde. Oh, je vais être honnête avec vous. Ah, merde, je ne sais pas si je peux. Tant pis. Je pense que c'était Love Actually. Ouais. Je ne suis pas différent du reste du monde." Il a des "problèmes de texture" avec certains aliments et dit "J'avais peur des avocats, je n'ai jamais aimé le fromage et les oeufs coulants me donnent envie de vomir." Il dit que parfois il appelle son père "Dad," mais la plupart du temps il l'appelle "Hey," comme dans, "Hey, qu'est-ce que tu fais?"

il aime bien raconter cette histoire au sujet de son père: "À un certain moment avant le divorce, nous n'avions pas d'argent, et son unique paire de pantalons était trouée, mais ma mère est une femme stricte, et il était trop nerveux pour lui demander de les recoudre. Alors, là où ils étaient décousus, il s'est peint les fesses en noir pour aller avec le pantalon. C'est son genre d'humour." Et ensuite, il vous dira que, comme son père avant lui, il choisit souvent de ne pas porter de sous-vêtements non plus.

Il n'a jamais, jamais essayé d'arrêter de fumer.

Pour son premier tatouage, il a hésité entre un symbole Chinois signifiant la force et Mickey Mouse avec un casque d'astronaute, avant de choisir le premier. Il a entendu parler que des collégiens amateurs de 24 avaient inventé un jeu qui consiste à prendre un verre à chaque fois que Jack Bauer dit "Damn it", ll'équivalent de "fuck" et "shit" pour la télévision. Alors, pendant le tournage d'un épisode, il a décidé de dire "Damn it" trois fois en ligne, "Boom, boom, boom. Et ce n'était qu'une scène. À la fin de l'épisode, il y avait au moins 14 'damn its' Et je m'imaginais ces jeunes se disant, 'Oh, bordel!' "

Il n'y a que deux miroirs dans sa maison. "Je me suis toujours vu différemment dans ma tête de ce que je vois. Ça a été un gros problème quand j'ai vu Stand by Me. Je pensais que j'avais bousillé le film. Je voulais tellement que mon personnage soit une version méchante et fâchée de James Dean. Et évidemment ce n'est pas à ça que je ressemblais. Ça e déboussole à chaque fois. Alors j'essaie de ne pas regarder dans les miroirs."

Il appelle sa maison "la caverne" et dit des choses comme, "Ultimement, je ne voudrais pas vivre dans la caverne pour toujours."

Le soir où Kiefer et moi sommes sortis dans les bars --il préfère les bars moins connus, là où les habitués se tiennent-- on le reçoit partout de la même façon. "Où étais-tu passé?" demande le barman. Il dit que 24 le garde occupé et commande un J&B et un coca. Depuis les 5 dernières années, il est presque toujours avec les mêmes gens, la plupart membres de l'équipe de 24. Ils le connaissent si bien que quand il se parlent, ils parlent ce langage de vieux potes qui ne réfléchissent plus et disent la première chose qui leur passe par la tête. Mais comme je suis là, il dit qu'il doit se questionner un peu plus, et qu'il aime ça.

Il parle avec tendresse de sa première année à L.A, tandis qu'il habitait dans une maison louée par Sarah Jessica Parker, avec ses amis Billy Zane et Robert Downey Jr. qui débutaient eux aussi leur carrière d'acteurs. "Qu'est-ce qu'on était jeunes," dit-il. "Un soir, on a décidé d'aller dans un club de strip teaseuses. Quand on s'est rejoints, chacun d'entre nous portait un pardessus, en plein été, à Los Angeles. C'est ce qu'on pensait qu'il fallait porter pour aller dans ce genre de club. On s'est mis à rire les uns des autres, mais aucun d'entre nous n'a enlevé son putain de manteau."

Il secoue la tête, joyeusement.

"Je me rappelle de la première fille avec qui j'ai couché. Elle avait 17 ans, j'en avais 13. Je me rappelle qu'en quittant sa maison, après qu'on l'ait fait quelque chose comme 7 fois, j'ai sautillé jusqu'à l'arrêt d'autobus en répétant 'je l'ai fait 7 fois'. Et je sautillais vraiment."

Il secoue encore la tête.

À la sortie de notre dernier bar de la soirée, le portier lui dit, "C'est une bonne chose que vous ne soyez pas encore parti. Ces filles m'ont ordonné de vous battre si vous quittez avant de les avoir embrassées."

Kiefer lève les mains. "Ne le faites pas!" dit-il en plaisantant.

les filles, des filles bien ordinaires appelées Jennifer et Nicky, se ruent dehors et demandent à Kiefer de poser pour des photos avec elles.

"Merci," il leur dit quand c'est terminé. "Dieu vous bénisse."

Tout le monde a l'air ravi. Une des phrases préférées de Kiefer provient du film Flatliners. Tandis qu'on se dirige vers le métro, il la dit. Il dit, "À la fin, nous savons tous ce que nous avons fait." Et ensuite, comme pour en être sûr, il la répète.

(From RS 998, April 20, 2006)

Voilà!

Mais, je suis très impressionnée par les talents de Karo, qui va droit au but! On voit que t'es une pro, Karo! Je te lève mon chapeau!

Fluffy :smilie14: :smilie14: :smilie14: !!!

Je ne retiendrais que ça dans ce dernier poste :smilie19: :

Citation :

Ah, merde, je ne sais pas si je peux. Tant pis. Je pense que c'était Love Actually. Ouais. Je ne suis pas différent du reste du monde

J'adore ce film ! Et moi aussi j'ai versé ma tite larme ! Encore un point commun ! Et oui, Kiki est un grand romantique :heart10: :heart10: :heart10: !

Citation :

Alors, là où ils étaient décousus, il s'est peint les fesses en noir pour aller avec le pantalon.

excellent !

Citation :

Et ensuite, il vous dira que, comme son père avant lui, il choisit souvent de ne pas porter de sous-vêtements non plus.

Rrrrrr rien que d'y penser !

Citation :

Il n'a jamais, jamais essayé d'arrêter de fumer.

me too !

Citation :

À la fin de l'épisode, il y avait au moins 14 'damn its' Et je m'imaginais ces jeunes se disant, 'Oh, bordel!' "

Ah oui j'avais vu cet interviw à la tv quand il disait ça ! "Damn it damn it damn it ! " trop fort Kiki !

Citation :

Je me rappelle qu'en quittant sa maison, après qu'on l'ait fait quelque chose comme 7 fois,

Ouhhhh 13 ans et déjà endurant :bravo1: !

Citation :

les filles, des filles bien ordinaires appelées Jennifer et Nicky

J'avoues c'était moi ! Pfff si seulement !

Citation :

Une des phrases préférées de Kiefer provient du film Flatliners. Tandis qu'on se dirige vers le métro, il la dit. Il dit, "À la fin, nous savons tous ce que nous avons fait." Et ensuite, comme pour en être sûr, il la répète.

J'adore ! " C'est un beau jour pour mourrir ! " n'est pas mal non plus !

Fluffy !

merci beaucoup Flubby :superkieferett

par contre Jenny faudra que tu m'explique comment faire plusieurs citations dans un même post.

MERCI FLUFFY... JE VAIS POUVOIR CLASSER TA TRADUCTION DANS LE MAGAZINE CORRESPONDANT

C'EST GENIAL, GRACE A TOI, J'AI TOUT COMPRIS... YOU'RE WONDERFUL... AMAZING... SUPER KIEFERETTE

Celine Bauer a écrit:

merci beaucoup Flubby :

par contre Jenny faudra que tu m'explique comment faire plusieurs citations dans un même post.

Ben c'est simple, je "cite" à chaque fois ce que je veux en copiant/collant les phrases !

KIEFER SUTHERLAND
That Old Time ROCK and ROLL
words ALAN ZIELONKO shutter COURTESY OF IRONWORKS

While Kiefer was in town earlier this summer filming The Sentinel, a feature film starring opposite Michael Douglas, Kim Basinger and Eva Longoria, I was fortunate enough not only to be working on the show, but to get him to agree to an interview on the promise that I wouldn’t ask him anything about 24. And if you go online to his fan site www.kiefer-rocks.com, you’ll see why he’s sick and tired of discussing 24. Pretty well every article out there, since the hit series premiered on Fox, has had the Canadian-raised actor answer the same questions, over and over, about Jack Bauer. But outside of his passion for acting, and even his passion for the Rodeo Circuit (Kiefer won first place in the ’98 U.S. Team Roping Championships), lies perhaps his biggest love of all with music. Not very long ago, Kiefer opened a recording studio and record label, in the Silver Lake area of Los Angeles, with his old friend and songwriter; Jude Cole.



“... we 're gonna make 3 or 4 records a year , and we 're going to put those 3 or 4 records out with everything we've got. ”
Ironworks Music has always been a dream of Kiefer and Jude since they first met, over 22 years ago. They had a genuine motivation to provide an avenue for the kind of rock and roll they loved to hear, but wasn’t getting supported by the rapidly evolving music industry. Over the last 10 years especially, rock and roll has been taking a back seat to pop, dance, new country, hip hop and R&B music, on the radio and on music-TV like MTV and Much Music. “For younger artists trying to come up through the ranks, it was very hard,” explains Kiefer, “because like any major company—you would know this certainly from the movie industry—there’s a conform issue…filmmakers deal with it on a daily level, where they’re trying to break out and create. If you take a look at some of the films that have been coming out of Québec, that have kind of freed themselves from the major studio process…you’re having some of the most creative work in films, certainly made in North America, coming out of Québec. And so Jude and I just kind of, theoretically we were talking about the idea of working in a freer environment musically—he being the musician and me being the fan of music.”

As Kiefer and Jude’s friendship and partnership grew, so did their families and children, eventually allowing for more free time to dedicate to their aspiration. So in the beginning of 2003, they opened the Ironworks recording studio and the label was soon under way. “We had the funds to do it,” Kiefer explains, “and more importantly, our personal stuff aside, four years ago you just watched the music industry shrink, from 10 major labels to 3. You watched Clear Channel take over the airwaves…period…across the board. We started to notice that if you were not a beautiful 21-year-old girl with an amazing voice—Pink’s a great example…I mean, I think Pink is an astonishing musician, and talented writer, but if you weren’t in that kind of milieu or a hip hop act, you were in dead trouble. I grew up on rock and roll, and I missed hearing fantastic, innovative rock and roll.”

As the grunge phenomenon from Seattle started losing its momentum by the mid-to-late ’90s, rock and roll in North America slowly began a steady decline. Being privileged to travel to so many places because of his career, Kiefer started to take notice of great local rock and roll musicians from city to city. On Grafton Street in Dublin, Ireland he watched and listened to, what he felt, hosted some of the greatest players around. From New Zealand to Newfoundland, Kiefer experienced great local bands and artists that he knew weren’t going to be getting signed anytime soon. “There’s no outlet for rock and roll. There’s no outlet for them on the radio, and without airplay, well…” he shrugs with a knowing, fated gloom of that reality. “College radio right now is the only thing out there saving this concept of rock and roll. Clear Channel specifically controls 80-some-odd-percent of the airwaves, and what they do to touring artists that aren’t with them is really not fair….” Kiefer quietly murmurs with a slight grin “that’ll probably hurt me for saying that but…we basically wanted to create a place where, we’re not going to fix the problem, but we’re gonna make 3 or 4 records a year, and we’re going to put those 3 or 4 records out with everything we’ve got. We’re going to get those bands on tour, for very selfish motives: we miss the music…we miss hearing it…we miss watching it.”



Kiefer is clear that Ironworks isn’t close-minded about signing artists from other genres of music, more specifically hip hop. In fact, through a recent program in the California penal system, Kiefer had his eyes opened to hip hop by a young artist named Booyay. “It was an incredible program,” says Kiefer with sincerity, “that would get juvenile offenders an opportunity for studio time. The program ended up failing because a lot of people took advantage of it, and were kind of silly when they went in to do it, and wrote really offensive lyrics for shock value. The program was closing down, but (Booyay) was one of the last artists, and the head of who had organized this—this outlet for juvy offenders, contacted us and asked ‘look, is there anyway you can help this kid, we think he’s just amazing.’” Kiefer shakes his head in disbelief. “I think he’s one of the most prolific writers. Hip hop is not a genre of music that I’m terribly familiar with,” he says candidly, “it’s not something that I grew up with…it’s not something I feel very hip to! But I’ve learned an incredible amount through Jude, watching him work with this young kid. I’ve learned a lot about hip hop that’s made me appreciate it”.

This should be regarded as an impressive feat, for someone so young to have such an impact on Kiefer, who’s been rock and roll, through and through, his whole life. “We believe very strongly in what we’ve done with (Booyay)…we’ve made about 10 tracks with him, but there’s four that we spent a lot of time with…but at that point, our dream goal would be to hand it off to a Dr. Dre or some other fantastic hip hop producer.” The four tracks Kiefer refers to already have that Dr. Dre/Snoop Dogg vibe and stand alone all on their own. Booyay’s natural and tuff lyrical style is very reminiscent of 50 Cent, another hip hop artist with a troubled past, and no doubt will be finding his way to the top of the hip hop charts very soon.

“In all fairness, we’ve modeled the studio after everything that those guys did on both coasts,” says Kiefer regarding Dr. Dre and Eminem. “Literally from just going to the shows with records, selling stuff out of your trunk…everything on the internet…own everything…really grass-roots based…trying to play as many colleges as you can. It’s a huge learning curve for us. What we felt very confident about was the taste we had in music, there was an audience out there for that, and we weren’t wrong. How to actually deliver it to that audience, how to deliver it consistently, is something we’re in the process of learning”.

Ironworks is off to a pretty good start, as Jude’s band Lifehouse, whom he discovered and currently is their executive producer, has sold over 4 million copies of their first album. Although they’re signed to Geffen, Lifehouse has provided opportunity for Ironwork’s first rising star; Rocco Deluca, whose debut album was released in late September. Rocco was on tour with Lifehouse earlier this year and played to a sold-out show at The Guvernment.

“I think he’s one of the most prolific guitar players I’ve heard,” says Kiefer with fond admiration. “He’s one of the most articulate writers in his ability to touch the estranged in all of us. He’s the one artist specifically from our label at this young time, whom I have kind of emotionally attached myself to…you know that terrible moment where you’ll see a band in a club and you go ‘if there’s any justice in the world, someone else will get to hear him or her’? That’s how I feel about Rocco.”

Which leaves Kiefer and Jude to wrestle with the biggest challenge of all in running a record label: distribution. “The internet has been absolutely the only reason we’ve been able put the bands out,” explains Kiefer. “If we can generate enough capital off of record sales on the internet, we can put the bands out on tour. What we’ve done through Red (Distribution), and hopefully other avenues as well, we’ve managed to procure our own distribution which we pay for, and that’ll get our records into everything from Tower Records to Sam’s to K-Mart—down the line. Obviously there are huge expenses to incur from publicists to promotion…but we have unique opportunities; my success as an actor has allowed me to parley some of it—I’ll do an interview for you here if you do a thing for this band. That’s how much I believe in it…” as Kiefer pauses and lets out slowly “because I’m not very thrilled about doing interviews!”

Vous êtes tellement gentilles les copines, je vous adore!
Je vous remets ça;

Pendant que Kiefer était en ville cet été, à tourner The Sentinel, un long métrage avec Michael Douglas, Kim Basinger et Eva Longoria, j'ai eu la chance non seulement de travailler sur le tournage, mais aussi de le convaincre de m'accorder une entrevue si je ne lui promettais de ne rien lui demander à propos de "24". Si vous visitez le fansite www.kiefer-rocks.com, vous comprendrez pourquoi il en a assez de parler de 24. À peu près tous les articles écrits sur lui depuis que la série a débuté sur Fox présentent les mêmes réponses de l'acteur canadien aux mêmes questions sur Jack Bauer. Mis à part sa passion pour le jeu et le rodéo (Kiefer a remporté la première place au championnat américain de lasso en 1998), sa plus grande passion est la musique. Il n'y a pas très longtemps, Kiefer a fondé un studio d'enregistrement et une maison de disques, à Silver Lake, Los Angeles, avec son grand ami le compositeur Jude Cole.

"...nous allons produire 3 ou 4 albums chaque année, et nous allons donner tout ce que nous avons pour ces 3 ou 4 albums." Ironworks Music a toujours été le rêve de Kiefer et de Jude depuis qu'ils se connaissent, c'est-à-dire il y a plus de 22 ans. Ils étaient motivés à permettre au rock and roll, un style qu'ils adorent, d'être entendu. Depuis les dix dernières années, l'industrie de la musique démontre plutôt de l'intérêt pour la pop, le dance, le new country, le hip hop et le R&B, que ce soit à la radio ou sur des chaînes de télévision spécialisées comme MTV et Much Music. "C'est très difficile pour les nouveaux artistes de percer", m'explique Kiefer, "car pour les grosses compagnies -vous devez le savoir, c'est comme pour l'industrie du cinéma- il y a un conformisme... les réalisateurs le vivent à chaque jour tandis qu'ils essaient de sortir du moule et de créer. Si vous vous attardez aux films faits au Québec qui se sont un peu détachés des grands studios... vous avez là certaines des oeuvres les plus créatrices de l'Amérique du nord, et ils viennent du Québec. Alors, Jude et moi avons discuté de la possibilité de créer un environnement musical plus libre, en théorie- lui en tant que musicien, et moi en tant qu'amateur de musique."

L'amitié et le partenariat de Kiefer et de Jude ont grandi, leur famille et leurs enfants aussi, leur laissant plus de temps libre pour se consacrer à leur projet. Alors, au début de 2003, ils ont ouvert le studio Ironworks, puis la maison de production a suivi. "Nous avions les moyens de le faire," explique Kiefer, "et plus encore, nonobstant notre vie privée, il y 4 ans vous pouviez voir l'industrie de la musique passer de 10 grandes compagnies à seulement 3. Il n'y avait plus que le Clear Channel en ondes. On a remarqué que si vous n'étiez pas une belle jeune fille de 21 ans dotée d'une voix extraordinaire -Comme Pink... Je pense que Pink est une musicienne incroyable, et une compositrice pleine de talent, mais si vous ne faisiez pas partie de cette catégorie ou bien si vous ne faisiez pas de hip hop, vous étiez dans le pétrin. J'ai grandi en écoutant du rock and roll, et ça me manquait d'entendre cette musique fantastique et innovatrice."

Comme le phénomène grunge de Seattle commençait a perdre de l'élan vers le milieu et la fin des années 90, le rock and roll en Amérique a commencé sa descente. Ayant le privilège de pouvoir voyagé à plusieurs endroits à cause de son travail, Kiefer a remarqué de très bons musiciens rock locaux d'une ville à l'autre. À Dublin, sur la rue Grafton, il a, selon lui, entendu certains des meilleurs musiciens. De la Nouvelle-Zélande à Terre-Neuve, Kiefer a écouté des bands locaux et des artistes qui même s'ils étaient talentueux ne signeraient probablement pas de contrat de sitôt. "Il n'y a pas de marché pour le rock and roll. Il n'y a pas de place en ondes pour eux, et si on ne les joue pas en onde, alors..."

"Les radios étudiantes sont présentement les seules à préserver le concept du rock and roll. Clear Channel contrôle près de 80% des stations de radio, et la façon dont ils traitent les artistes qui ne sont pas en tournée avec eux n'est vraiment pas juste..." Kiefer murmure doucement avec un petit sourire "je vais sûrement devoir payer pour ce que je dis mais... nous voulions juste créer un endroit où, nous n'allons pas tout résoudre, mais nous allons produire 3 ou 4 albums par année et nous allons tout donner dans ces albums. Nous allons envoyer nos artistes en tournée, pour des raisons très égoïstes: ce genre de musique nous manque... ça nous manque de l'entendre... ça nous manque de la voir."

Kiefer est très clair. Ironworks n'a pas l'esprit fermé quant aux autres genres de musique, particulièrement le hip hop. En fait, grâce à un programme du système pénal californien, un jeune artiste commé Booyay a ouvert les yeux de Kiefer face au hip hop. "C'était un programme incroyable", m'avoue Kiefer avec sincérité, "il donnait aux jeunes contrevenants l'opportunité d'entrer en studio. Le programme n'a pas marché car plusieurs personnes en ont mal profité, ils n'étaient pas sérieux et écrivaient des paroles offensantes pour choquer les gens. le programme allait bientôt se terminer et Booyay était l'un des derniers artistes. Le responsable du programme pour jeunes contrevenants nous a contactés et nous a demandé 'regardez, y aurait-il moyen que vous aidiez ce jeune, nous pensons qu'il est génial'." Kiefer secoue la tête . "Je pense qu'il est l'un des auteurs les plus prolifiques. Je ne suis pas très familier avec le hip hop" avoue-t-il candidement, "je n'ai pas grandi avec ce genre de musique... ça ne m'attire pas vraiment! Mais j'ai beaucoup appris en regardant Jude travailler avec ce jeune. J'ai beaucoup appris de choses au sujet du hip hop qui me permettent maintenant de l'apprécier".

C'est toute un accomplissement, pour quelqu'un de si jeune, d'avoir autant d'impact sur Kiefer, qui a été rock and roll, pur et dur, toute sa vie. "Nous croyons très fort dans ce que nous faisons avec Booyay... nous avons fait environ 10 chansons avec lui, mais il y en a 4 sur lesquelles nous avons passé beaucoup de temps... notre rêve ultime serait de les faire produire par un grand du hip hop comme Dr. Dre." Les 4 chansons dont Kiefer parle ont déjà cette vibe à la D. Dre/Snoop Dogg et ressortent du lot. Le style naturel et dur de Booyay n'est pas sans rappeler celui de 50 Cent, un autre artiste hip hop au passé troublé, et trouveront sans aucun doute leur route vers le sommet des chartes hip hop très bientôt.

"Pour être honnête, nous avons pris modèle sur ce qui se fait en studio pour ces gars-là", me dit Kiefer en parlant de Dr. Dre et de Eminem. "Que ce soit d'apporter des disques aux spectacles, de les vendre à partir du coffre arrière de nos voitures... que tout soit sur Internet...d'avoir tout...de jouer dans tous les collèges possibles. C'est une expérience enrichissante pour nous. Nous avons confiance en nos goûts musicaux, nous étions convaincus qu'il y a un public pour ça, et nous ne nous sommes pas trompés. Comment livrer la marchandise à ce public, comment le faire de façon constante, c'est ce que nous sommes en train d'apprendre".

Ironworks est vraiment sur une lancée. Le groupe de Jude, Lifehouse, qu'il a découvert et qu'il produit présentement, a vendu plus de 4 millions de copies de leur premier album. Bien qu'ils soient signés avec Geffen, Lifehouse a permis à la nouvelle étoile de Ironworks, Rocco Deluca, qui a lancé son premìer album à la fin de septembre, de partir en tournée avec eux et de jouer à guichet fermé au Guvernment.

"Je pense que c'est l'un des meilleurs joueurs de guitare que j'aie jamais entendus", dit Kiefer avec beaucoup d'admiration. "C'est l'un des auteurs les plus articulés dans sa capacité de rejoindre ce qui se cache en chacun de nous. C'est à cet artiste, parmi ceux que nous avons signés dans notre jeune carrière, que je me sens le plus émotionnellement rattaché... tu sais, ce moment épouvantable où tu vas voir un band dans un club et tu te dis 's'il y a une justice sur la terre, quelqu'un d'autre va pouvoir l'entendre!? C'est comme ça que je me sens à propos de Rocco".

Ce qui laisse Kiefer et Jude face au plus grand défi d'une maison de disques: la distribution. "L'Internet est la seule raison pour laquelle nous avons réussi à promouvoir des bands.," explique Kiefer. "Si nous pouvons faire assez d'argent avec les ventes d'albums sur Internet, nous pouvons les envoyer en tournée. Ce que nous avons fait avec Red (Distribution) et si nous avons de la chance, avec d'autres distributeurs, c'est que nous nous sommes arrangés pour faire notre propre distribution en les payant, et ça permet à nos disques de se retrouver partout, de Tower Records à Sam's, à K-Mart -partout. Évidemment, cela engendre des dépenses énormes pour la publicité et la promotion... mais nous avons une chance unique; mon succès en tant qu'acteur me permet d'en faire une partie en négociant un peu -Je vous accorde une entrevue si vous faites quelque chose pour ce band. J'y crois à ce point..." Kiefer prend une pause et dit tranquillement "parce que je ne suis pas fou des entrevues!"

:bravo1: :bravo1:

j'ai failli me lancer dans la traduction, mais j'étais sure que tu n'allais pas resister au plaisir de le faire

MERCI beaucoup pour la traduction Fluby.
j'avais mêm pas compris la première phrase c'est dire.

FLUBBY

Celine Bauer a écrit:

MERCI beaucoup pour la traduction Fluby.
j'avais mêm pas compris la première phrase c'est dire.

FLUBBY

Ont est 2

Je ne sais pas ce qu'on ferait sans toi Fluffy !!!!!



:smilie14:

Et merci pour l'article Lotus

Vous êtes des

Fluffy, je vais te mettre en contact avec des boîtes de traduc et ne leur dis pas que tu n'as pas de Bacc!

Talent naturel. C'est rare. Génial, tout ça!

:bravo1:

Karo a écrit:

Fluffy, je vais te mettre en contact avec des boîtes de traduc et ne leur dis pas que tu n'as pas de Bacc!

Talent naturel. C'est rare. Génial, tout ça!

:bravo1:

C'est Kiefer qui m'inspire! :kiefertop:

CHAPEAU BAS, FLUFFY, TU ES GENIALE

cet article est devenu clair et limpide

TU EST INCROYABLE... JE T'ADMIRE ET T'ENVIE DE POUVOIR MANIPULER SI AISEMENT CES DEUX LANGUES

:bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1:

BRAVO LES :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1: :bravo1:

Fluffy, tu nous rends heureuse avec ette article traduit.

C'est super Fluffy!!!!

J'ai fait des progrés en regardant 24 en VO, mais comme je regrette ne pouvoir pas être vraiment à l'aise en anglais
Je me rend seulement compte aujourd'hui que cela aurait pu m'être vraiment utile.

OUI, PAREIL POUR MOI... J'AIMAIS PAS CA A L'ECOLE, ET AUJOURD'HUI, JE M'EN MORD LES DOIGTS...

Parmi nous cinq qui sait parler suffisament bien pour discuter avec Rocco!!!!

Moi je suis timide et mon anglais........