INTERVIEW PRESSE DE KIEFER OU SUR 24H

Voici la traduction d'une interview de Kiefer parlant de son rôle dans 24 h

Depuis 2001, Jack Bauer est le sauveur des Etats-Unis. N’a-t-il pas aussi sauvé votre carrière ?On peut le dire comme ça. Depuis mes débuts, à 17 ans, j’ai accumulé les films comme un boulimique qui avait peur de mourir de faim. Peur de ne plus travailler. Puis j’ai connu un passage à vide. À la fin des années 90, j’étais épuisé, démotivé. J’ai fait un break d’un an et demi. J’ai élevé ma fille, Sarah Jude. Mais mon métier me manquait.

Comment êtes-vous revenu dans le circuit ?
En participant d’abord à des films qui ne me rendaient pas toujours heureux. Jusqu’à ce que Steven Hopkins me propose le rôle de Jack Bauer dans 24.

Qu’est-ce qui vous a séduit le plus : L’histoire ou le fait de tourner en temps réel ?
D’abord l’histoire, haletante, qui se lit d’un trait. Quant au tournage en temps réel, il n’y a que sur le plateau que l’on peut se rendre compte de son originalité, mais aussi de son énorme complexité ! Le fait d’être tenu par le chronomètre est une expérience que je n’avais jamais vécue. On n’arrête jamais de tourner ! Maintenant, je sais ce que vaut vraiment une minute, une heure.

Comment expliquez-vous l’immense popularité de Jack Bauer aux Etats-Unis ?
Même s’il affronte en permanence des circonstances exceptionnelles, Jack est un type ordinaire, qui doit comme tout un chacun faire son boulot et assumer ses responsabilités familiales. La priorité à donner à l’un ou à l’autre est toujours cruelle à déterminer. C’est ce qui fait qu’on peut tous s’identifier à lui.

Etre père vous a-t-il aidé pour ce rôle ?
Forcément. Surtout lorsque j’avais à m’inquiéter pour ma fille. Une fois, à Santa Monica, j’ai perdu Sarah. Je l’ai retrouvée dans quinze secondes mais pendant ce laps de temps j’ai paniqué. Vous auriez vu ma tête. Un vrai personnage de dessin animé ! On pouvait voir mon cœur battre. Je connais donc ces émotions lorsque je les joue.

Vous êtes fan de Frasier, des Soprano et de The West Wing. En quoi 24 diffère de toutes ces séries ?
24 se démarque d’abord pour son sens du mouvement. Jack Bauer ressemble à un cheval de course qui ne s’arrête jamais ! Puis il y a ce compte à rebours aliénant, au centre de toutes les relations entre les personnages. Et, bien sûr, la situation hors norme : assassinat du Président, attaque nucléaire et, pour la saison 3, une menace d’attaque chimique. On ne se repose jamais… mais moi, au moins, je vois l’heure défiler.

Est-ce plus difficile que de tourner pour le cinéma ?
Non, c’est différent. Au cinéma, quand on commence un film, on en connaît la fin. Cela permet d’être très juste dans son jeu d’acteur afin d’amener le personnage là ou ilk doit arriver. Dans 24, l’intrigue déroule à toute vitesse. Pas le temps d’installer les personnages ou d’approfondir leur personnalité. Ce qui me donne plus de marge de manœuvre dans le jeu. Et puis, dans 24, je sais ce qui arrive à Jack deux épisodes à l’avance. Je dois donc être à la fois assez précis dans mon rôle, sans toutefois l’être trop. C’est une nouvelle expérience très intéressante.

Propos recueillis par Jenny Ewart
Télé2semaines n°12 - 7 juin 2004
Tous droits réservés pour tous les pays

une chose qui prouve qu'il est vraiment doué c'est le role de Jack Bauer
faut quand meme avoir énormément de talent!!!!
bisous

Moi aussi, j'aimerais partager une entrevue de Kiefer avec vous. Ici au Québec, il y a un magazine qui s'appelle Star Système et voici ce qui a été publié dans la semaine du 10 septembre 2005:

À 38 ans, Kiefer Sutherland est loin de faire ses premières armes dans le domaine de la télé. Il est le coproducteur de la série dramatique à succès 24 heures chrono, dans laquelle il tient le rôle de Jack Bauer, un agent fédéral qui cherche constamment à sauver le monde. Entrevue exclusive avec le héros de tous les temps.

Kiefer, vous participez non seulement en tant qu'acteur, mais aussi à titre de producteur délégué. Est-ce que les publicités de 24 heures chrono, qui semblent chaque semaine dévoiler des éléments importants du prochain épisode, vous déragent? Le réseau FOX a souvent fait ce genre de promotion l'an dernier.

Oui, et j'ai trouvé ça frustrant. Le réseau a la responsabilité d'inciter les téléspectateurs à suivre la série et à faire du bouche-à-oreille. Il est évident que, de notre côté, nous aimerions qu'il n'y ait pas de publicité du tout, mais ce n'est pas réaliste. L'an dernier, j'ai été très déçu par la publicité. Par moments, elle était absolument ridicule.

Ces dernières années, vous avez eu à faire de nombreux dialogues au moyen d'un cellulaire.

Ce qui est intéressant avec le téléphone, c'est qu'il facilite notre travail: les autres acteurs disent leurs répliques hors champ. Ainsi, toutes les scènes d'appels sont réalisées avec deux comédiens. Dans mon cas, le seul inconvénient est que je suis devenu à moitié sourd d'une oreille et que j'ai du mal à comprendre mes partenaires de travail. Mais à part ça, je trouve que le téléphone est un intrument épatant.

Qu'est-ce qui vous a motivé à continuer cette série pour une quatrième saison? Trouvez-vous que ça commence à devenir un peu une corvée?

Au contraire, c'est très excitant de se trouver au milieu d'une saison où l'émission réussit bien. C'est la première fois que j'ai l'occasion de travailler aussi longtemps avec un groupe de comédiens et d'arriver à connaître personnellement mes partenaires. Ça change notre façon de collaborer. C'est une expérience extraordinaire pour moi de ce point de vue. Quand on est en tournage, l'équipe est notre public, et on apprend à mieux connaître les gens. On sent si les choses marchent ou pas. Ça nous permet de nous améliorer. Je fais ce métier depuis une vingtaine d'années, et il m'est arrivé de ne pas travailler pendant de longues périodes. Ma vie n'a jamais été aussi stable qu'aujourd'hui.

Maintenant que vous êtes producteur délégué de l'émission, avez-vous plus de responsabilités?

Rien n'a vraiment changé. J'assume ce genre de responsabilités depuis longtemps. Comme beaucoup des personnages de la première saison ne l'avaient pas fait, c'est arrivé tout naturellement. Si quelqu'un avait une question, il s'adressait à moi. Si un acteur avait un problème avec une scène et n'osait pas en parler avec les scénaristes Bob ou Joel, j'étais tout à fait à l'aise de le faire pour lui. C'est ainsi que j'ai fini par faire ce boulot. Mais depuis le début, Joel et Bob s'occupent de l'écriture et, moi, je donne mes opinions sur ce qui se passe sur le plateau de tournage. Je ne vais pas surveiller le travail des gens si je suis en congé. Donc, mon rôle n'a pas vraiment changé. Je pense que ça leur a permis d'éviter une augmentation de salaire ou quelque chose comme ça.

Il a déjà été question de faire un film à partir de la série.

Personne ne m'en a parlé. Je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner.

Est-ce que le film s'intitule 120 en raison de sa durée en minutes?

Vous l'intituleriez sans doute en fonction de sa durée réelle, en utilisant l'heure. Vous l'appelleriez 1h47 ou 1h48, ça serait bien.

Depuis quelques années, il y a une correspondance inquiétante enrte 24 heures chrono et la réalité, avec l'accent qui a été mis sur le terrorisme et le danger d'une guerre au moyen-orient, trouvez-vous étrange de traiter de ces sujets?

Oui, c'est étrange de traiter de choses qui se réalisent dans le monde réel. Nous les abordons de façon totalement fictive. C'est décevant pour nous parce qu'au début les scénaristes ont conçu un récit fantastique autour de l'unité antiterroriste des États-Unis, puis les événements du 11 septembre se sont produits. L'émission est devenue beaucoup plus réaliste que nous l'avions souhaité. Nous espérons qu'elle deviendra une oeuvre d'imagination comme elle devait l'être.

Est-ce que ça vous plaît de ne pas pouvoir parler aux médias de ce qui se passera dans l'émission?

Savez-vous, je pense que le public est content de ne pas le savoir. Je rencontre des gens dans la rue qui me disent: "Vous devez absolument me raconter ce qui va arriver dans l'émission de la semaine prochaine." Je commence par leur répondre que je ne peux pas le faire puis, lorsque je viens pour ouvrir la bouche, ils me disent : "Non, non, ne me dites rien." J'ai donc réalisé qu'il valait mieux ne pas en parler. Nous ne sommes pas en train de mentir ou d'essayer de vendre un produit que nous considérons comme mauvais.

Qu'est-ce que vous aimeriez qu'il arrive à Jack cette année?

Que l'on puisse fumer dans les bars. (rires) Mais, en ce qui concerne Jack, j'aimerais pouvoir retourner en arrière - il y a eu quelques scènes durant la première saison où il était avec sa femme, et l'on avait l'impression que l'émission allait avancer à cent milles à l'heure, puis allait s'arrêter tout simplement. Ces deux personnages auraient l'occasion de montrer la teneur de leur relation, ce qui, dans un cas comme dans l'autre, modifierait l'opinion du public. Mais nous essaierions de créer un moment vrai. Encore une fois, juste un petit moment avec ces deux personnages, afin que l'on puisse faire sentir et souligner ce qu'ils traversaient. J'aimerais retrouver ça dans l'émission.

Est-ce que vous aimeriez que votre père fasse une apparition spéciale dans 24 heures chrono?

Je doute qu'il puisse le faire, car il travaille plus que tous les gens que je connais. Mais on ne sait jamais. Il faudrait toutefois qu'il joue le père de Jack Bauer. Nous en avons parlé brièvement. Nous verrons.

A-t-il vu 24 heures chrono?

Oui. Il regarde l'émission à Paris, car c'est là qu'il passe la majeure partie de son temps. Il l'a aussi regardée quelques fois ici, et il a été très choqué par les publicités. Il croit que l'émission devrait être diffusée sans publicité. Dans un monde parfait, cela arrivera peut-être. (rires)

Super ces interviews !! Et Fluffy, Kiefer parle t il un peu français ? Je sais qu"il est canadien anglophone mais bon on peut rêver !!

ELISA24 a écrit:

Super ces interviews !! Et Fluffy, Kiefer parle t il un peu français ? Je sais qu"il est canadien anglophone mais bon on peut rêver !!

Je me demandais justement la même chose! Mais si j'y réfléchis bien, Kiefer devrait être capable de dire quelques phrases en français. Voici mon explication:

1- Il a fréquenté des écoles canadiennes. Au Canada, il y a deux langues officielles anglais et français) et les élèves sont tenus de prendre des cours pour apprendre la base de leur langue seconde.

2- Son père habite Paris.

3- Il fréquente Catherine Bisson, qui est une Montréalaise francophone. Tout dépendant de leur degré d'amitié/de relation personnelle, elle doit bien lui glisser quelques mots français de temps à autre!

3- Il a effectué quelques tournages à Montréal.(Taking lives, Crazy moon, Woman wanted) On apprend vite à se débrouiller en français aux restaurants, dans les bars et les boutiques. D'ailleurs, ne dit-il pas quelque chose comme :"pardon, madame" dans le film Taking Lives?

Et bien tous les espoirs sont permis alors de me faire un jour comprendre quand je le recontrerai !!

excellent cette interwiev également
j'aime bien sa réflexion sur "fumer dans les bars" ah le coquin !

et aussi 'il a raison "on préf pas savoir "
j'aime pas les spoilers pour ca justement ca me gâche le plaisir d'etre surprise !

pour les pubs no comment et en Fr on est pas les pires !

pour savoir s'il parle Fr bah si on le rencontre on testera .....

C'est un miracle. Il y a encore quelques années, Kiefer Sutherland sombrait dans l'alcool et par la même se mettait à dos tous les réalisateurs d'Hollywood. Aujourd'hi, avec la série 24, il fait son grand retour, dans le rôle de Jack Bauer. Que du kif!

Les stars de cinéma ont toujours un lieu privilégié pour donner leurs interviews. Et Kiefer Sutherland ne déroge pas à cette règle. A Toronto, où se déroulent de nombreux tournages, c’est au Bistro 666. En l’apercevant, vêtu d’un tee-shirt orange, veste noire et jean délavé, je réalise que le fils du célèbre Donald Sutherland revient de loin… Et qu’il le sait ! Avec sa voix grave, il évoque son passé, sa traversée du désert, ses dépendances et ses déceptions amoureuses.

Jan Jessen : Grâce à la série 24, ton nom est redevenu un gage de qualité. Ca te fait quoi ?
Kiefer Sutherland : C’est appréciable ! J’étais de ceux dont on ne voulait plus sur un plateau de cinéma. J’étais tenu pour mort ! Aujourd’hui, je prends cette seconde chance avec beaucoup de philosophie.

C’est une seconde chance ?
Au début de ma carrière, je n’étais pas prêt pour la célébrité, je n’ai pas su la gérer. Je me comportais comme un abruti, même avec mon entourage. Puis j’ai été mis sur la touche, je me suis racheté une conduite. Maintenant, j’apprécie ce succès à sa juste valeur.

Es-tu surpris par le succès de cette série ?
J’y ai tout de suite cru, j’étais vraiment convaincu qu’elle ferait un carton. Cette série a trouvé son public, qui ne sera d’ailleurs pas déçu par la seconde saison… A mon avis, elle est encore meilleure que la première.

24 se déroule en temps réel. Est-ce que ça modifie ton jeu ?
Il faut être extrêmement concentré. Ce n’est pas comme lorsqu’on tourne un feuilleton classique. Je dois impérativement avoir en tête ce que mon personnage a vécu ou dit cinq minutes plus tôt. Ca se rapproche un peu du théâtre.

Ca fait quoi, à 36 ans, de jouer le père d’une jeune femme de 21 ans comme Elisha Cuthbert ?
C’est bizarre. Même si Elisha joue parfaitement son rôle, je dois avouer que mon comportement vis-à-vis d’elle n’est pas vraiment paternel…

Tu es le fils du célèbre acteur Donald Sutherland. Quelles ont été tes relations avec lui ?
Difficiles. Mes parents ont divorcé quand je n’étais encore qu’un enfant et je ne l’ai connu qu’à 10 ans. Mais adolescent, je le haïssais. Aujourd’hui, ça va mieux. Mais ce n’est pas le paradis.

Quel genre d’ado étais-tu ?
Un petit con rebelle qui avait la rage de ne pas avoir de père. Alors j’ai quitté l’école et je suis parti pour Los Angeles, où j’ai décroché mon premier rôle.

Quelle genre de vie menais-tu ?
L’alcool, les fêtes, les nuits blanches… Je me détruisais. Je reviens de loin !

Julia Roberts t’a quitté huit jours avant votre mariage, ça n’a pas été trop difficile ?
J’aurais aimé avoir plus de vodka avant de te répondre ! Je n’ai jamais su pourquoi elle était partie avec Jason Patric. Une chose est sûre : elle m’a laissé dévasté par le chagrin. Ca a été la pire période de ma vie.

Penses-tu que cette rupture ait eu un impact négatif sur ta carrière ?
Non, j’avais simplement ras le bol d’Hollywood. Et puis je ne supportais plus de me réveiller avec une fille inconnue dans mon lit.

Et qu’est-ce que tu as fait ?
Tu ne vas peut-être pas me croire, mais j’ai fait du rodéo ! J’ai gagné plusieurs championnats et je m’éclatais plus qu’au cinéma ! Je vivais dans la réalité.

Que reste-t-il du mauvais garçon que tu étais ?
J’ai cessé de me comporter comme un abruti et de faire la fête en permanence. C’est une façon de se mentir à soi-même. Maintenant, je veux seulement devenir un type bien.


Auteur : Jan Janssen
Entrevue n° 130 mai 2003

Et bien parfait, voici un garçon devenu un homme !!
C'est pour ça que je le trouve très attirant; toutes ces blessures et ces écarts, cette fragilité...J'adore les gens imparfaits,torturés.. tellement + interessants, avec Kiefer je suis + que servie !!

Et pour mon plus grand bonheur, il est loin d'être devenu parfait !!

il a vécu et pas que tu bien ca le rends fragile et attendrissant c clair
au moins il a le mérite d'en parler franchement et ouvertement
je pense qu'il est humble maintenant il se la pète pas grand star buisness man et le show à l'américiane 8)
tant mieux sinon....... je pourrais pas l'aimer de toute façon !
par contre il linche encore pas mal dans les bars !!
il a l'alcool facile .....c pas le truc qui me rassure .....et pour les filles .....

Conversation: Kiefer Sutherland
Par Marty Smith, Turner Sports Interactive March 12, 2004
10:53 AM EST (1553 GMT)

traduction libre par fluffy poodle

LOS ANGELES -- La voix de Kiefer Sutherland est probablement la voix la plus facilement reconnaissable au monde, après celle de James Earl Jones et, bien sûr, celle de son père, Donald Sutherland.

Donc, aux studios Warner Bros, lorsqu'il a exprimé son affection pour les films IMAX, on a sauté sur l'opportunité d'en faire le narrateur du film NASCAR 3D: The IMAX Experience.

Sa réponse?

Absolument.

Sutherland, un acteur mis en nomination pour des prix Golden Globe et Emmy, et présentement vedette de la série "24" sur le réseau Fox, dirige les fans à travers ce film inédit grâce au ton réconfortant de sa voix, qui offre un contraste unique au rugissement puissant des moteurs de 700 chevaux vapeur.

Avant la première cinématographique du film la semaine dernière, à Universal City, Los Angeles, Sutherland s'est assis avec Marty Smith de chez NASCAR.COM pour discuter voitures et étoiles et surtout pour parler de son appréciation pour la NASCAR et ce qu'elle est devenue.

Premièrement, dites-moi comment votre nom s'est trouvé joint à ce projet. Comment est-ce arrivé?

Sutherland: J'adore les films IMAX. Le premier film IMAX que j'ai vu, je pense que ça doit faire 15 ans... était une série de courtes vignettes-- une d'une motoneige, une d'un carrousel, une d'une montagne russe.

Les barrières technologiques que ce film brisait, la dimension de l'écran, l'incroyable puissance du son ont rendu cette expérience cinématographique excitante pour moi.

Je n'en revenais pas. Et à mesure que les films IMAX se sont développés, ils ont commencer à raconter des histoires et sont devenus de merveilleuses oeuvres d'art et d'accomplissement technologique. J'ai parlé de cette passion avec des gens avec lesquels je travaille. Je fais du doublage de voix. Warner Bros. était en train de faire le film sur la NASCAR et j'ai dit: "Mais c'est merveilleux", car voilà deux choses qui vont parfaitement bien ensemble! La réponse viscérale que j'ai face à la conduite, à la vitesse, au son de ces moteurs quand ils sont poussés à fond...

Il y avait tant de choses que je ne savais pas à propos de la NASCAR, que j'ai découvertes grâce au film. Il parle de l'histoire de la naissance de la NASCAR suite à la prohibition et aux hommes qui défiaient la loi...

Merveilleux, n'est-ce pas?

Sutherland: Absolument! Il n'y a rien de plus cool que ça! De plus, il y a Bill France et son incroyable sens de l'organisation, la naissance du Daytona 500, et le fait de regarder ce sport grandir et littéralement exploser au niveau de popularité qu'on lui connaît aujoud'hui.Combinez cela avec des scènes de course fantastiques, et je suis devenu très excité à l'idée de me joindre à ce projet! Et ils ont été assez gentils pour me permettre de le faire.

Vous semblez être bien renseigné sur ce sport. L'étiez-vous autant avant d'être impliqué avec IMAX et NASCAR?

Sutherland: Un peu, mais je n'en connaissais pas autant que maintenant. J'avais un ami -Je regardais les courses- mais j'avais un ami du nom de Danny Sullivan qui pilotait des voitures Indy. Je l'ai rencontré par le biais d'un autre ami. C'était, encore une fois, il y a 15 ou 16 ans, et je l'ai regardé courser et remporter l'Indianapolis 500 cette année-là.

Souvent, il y avait la course Indy, et deux ans plus tard, il y avait une course NASCAR et je la regardais, juste parce que la course m'intéressait. Mais je n'y connaissais pas grand chose.

Le plus je comprends l'histoire de cette course ---tenez, une autre chose que je trouve drôle, les pilotes de NASCAR et la course NASCAR ont plutôt de bonnes qualités de perdants.

Je pense que c'est parce que les pilotes ne sont pas prétentieux. Ce sont des gars normaux. Ils donnent l'impression que si vous êtes un très bon conducteur et que vous avez un très bon mécanicien, vous pouvez vous trouver un commanditaire et aller courser, par opposition à la Formule Un, où si vous n'avez pas 20 millions de dollars à la base, vous pouvez oublier ça.

C'est très conservateur.

Sutherland: Oh oui. Et croyez-moi, vous avez besoin de beaucoup plus que d'un bon pilote et d'un bon mécanicien pour courser à la NASCAR. Mais on a cette perception, parce que tout semble si normal et désinvolte, que n'importe qui pourrait le faire.

Je pense que ça permet aux amateurs de se sentir impliqués --de penser que ça pourrait être eux, peut-être.

Avant de participer à ce projet, combien de pilotes NASCAR pouviez-vous nommer?

Sutherland: Ummm. Trois ou quatre.

Et maintenant?

Sutherland: Ummm. Beaucoup plus que ça.

Avez-vous eu la chance de rencontrer certains pilotes?

Sutherland: J'ai été très chanceux. J'ai présenté les prix au dîner de fin de saison de NASCAR. J'ai donc rencontré brièvement plusieurs gars. Malheureusement, je tournais "24" et il neigeait -la pire tempête que New York a connu en cinq ans, je pense...

Oui, je sais. J'ai dû porter ma femme de notre hôtel jusqu'au banquet.

Sutherland: Vraiment? (Il rit). Ah, j'étais tellement déçu, parce que je devais prendre l'avion et retourner directement à Los Angeles pour le tournage. On m'a dit que les gars avaient fait la fête.

Je l'ai manquée, alors j'espère pouvoir me reprendre ce soir. Donc oui, j'ai parlé à certains pilotes. Des hommes très gentils. Ce qui m'a surpris, c'est que ces hommes qui ne peuvent pas se rendre d'un aéroport à une piste de course sans une énorme escorte policière parce que les amateurs les aiment trop, sont vraiment des gens ordinaires. C'était comme si j'avais parlé à n'importe qui d'autre, dans le bar du coin.

C'est une autre chose que j'ai aimé à propos de l'histoire de ce sport. Le fait que Bill France ait approché et présenté la course comme un sport et que les gars soient restés fidèles à ces valeurs, à cet héritage.

Comment compareriez-vous leur célébrité à la vôtre? Je veux dire à celle d'acteurs bien connus.

Sutherland: C'est différent.Je fais ce métier depuis 20 ans, j'ai tourné dans 40 films, et jamais personne n'a apposé mon nom sur le pare-chocs de sa voiture. Une voiture moyenne coûte environ $30,000 et vous allez y apposer un autocollant? Il faut être un fan sérieux. Personne n'est jamais arrivé en Winnebago pour se stationner sur la pelouse et me regarder travailler.

C'est vraiment quelque chose de différent. J'ai des amis de la Caroline du Nord, de la Caroline du Sud, de la Géorgie --ils planifient toute l'année pour aller à quelques courses. Je ne pense pas que quelqu'un ait déjà passé une année à planifier quoi que ce soit pour moi.

Nous sommes connus à travers le monde parce que nous présentons constamment un produit, et les gens regardent nos films parce qu'ils sont divertissants. Je pense que c'est quelque chose de tout à fait différent que les amateurs de courses ressentent pour leurs pilotes.C'est personnel. Presque familial.

Là encore, et spécifiquement pour la NASCAR -- Je n'avais jamais réalisé à quel point c'est un sport familial. Que les gens, les enfants, les adultes et les grand-parents, convertissent leurs sous-sols en se centrant autour d'un pilote spécifique, ou même encore de deux ou trois pilotes par famille.

C'est un phénomène culturel. C'est vraiment cool.

Avez-vous eu la chance d'aller sur une piste de course?

Sutherland: Pas encore. On m'a invité à aller à Daytona et je vais vraiment tout faire pour m'assurer d'y être.

Je serais intéressé de voir, une fois que vous êtes à la piste, comment vous percevez le film, combien il vous semble réaliste. Vous parliez du banquet. Quand on y était, en décembre, ils nous ont montré la bande annonce du film. Je voit cela 40 semaines par année, et j'ai quand même été ébloui.

Sutherland: Attendez de voir ça! Il y a quelques trucs qui vont vous étonner. C'est ce que j'adore dans ce film.


Pour quelqu'un qui, comme moi, apprend à découvrir la NASCAR, il y a ce qu'il faut pour vous donner la piqûre. Mais pour les vrais amateurs de course, il y a des scènes qui vont vous faire délirer.

Je vais prendre une chance et supposer que Jeff Gordon est votre pilote préféré, étant donné qu'il a le numéro 24.

Sutherland: Non, 24! C'est drôle, on aurait dit qu'il y a trois ou quatre ans, à chaque fois que Jeff Gordon se présentait sur une piste, il gagnait. Alors que j'hésitais à savoir quelle course aller voir, il a été le premier conducteur à faire la différence. Je voulais savoir s'il pouvait gagner encore. Il a eu une année incroyable. Et il a été l'un des premiers gars qui m'ont donné le goût de regarder les courses. Alors, oui, 24. Je suis d'accord avec ce choix.

Si on faisait un film sur la NASCAR, avec un vrai scénario et des célébrités qui joueraient le rôle des pilotes, quels acteurs feraient de bons pilotes de course?

Sutherland: J'ai toujours pensé que Tom Cruise avait fait un excellent travail, mais il pilote vraiment. Paul Newman aussi, évidemment. Je pense que Russell Crowe est un bon compétiteur, et il aime se battre, alors il ferait un bon pilote. C'est un bon groupe que vous avez là.

À ses meilleures heures

L'acteur Kiefer Sutherland prend du temps pour ce qui est important: "24" et Sarah, sa fille de 13 ans

PAR MICHELE HATTY
Traduction libre de fluffy poodle

Il est 8 a.m., et Kiefer Sutherland savoure sans se presser un bol de Corn Pops dans son appartement de Los Angeles avant de commencer une journée remplie d'éléments typiques: une journée ordinaire de travail, un lunch rapide, une bonne conversation avec sa fille, un vrai dîner, quelques rires et, finalement, une nuit de repos.

Ces plaisirs n'existent pas --pas mêmes ceux de base, comme de manger et de dormir-- pour l'alter ego de Sutherland au petit écran, Jack Bauer, qui, en tant que héros de la série "24" adulée des critiques cette année, est embarqué dans la plus longue et la plus stressante journée de sa vie, sans répit en vue.

À travers la saison, la série suit Bauer, un agent de la cellule antiterroriste, qui tente de prévenir l'assassinat d'un candidat présidentiel Africain-Américain. Son travail: démasquer les agents corrompus qui ont vraisemblablement planifié le tout -- tout en tentant de sauver sa fille adolescente (et maintenant son épouse aussi) des mains de ravisseurs sans merci.

--------------------------------------------------------------------------------
Un grand avantage de la stabilité du contrat de télévision de Sutherland -- comparativement à, disons, ses années dans le circuit du rodéo-- est qu'elle lui permet de passer du temps avec sa fille Sarah.
--------------------------------------------------------------------------------

Chaque épisode d'une heure de la série "24" --joué en temps réel et accompagné d'un chronomètre-- est rempli d'assez d'intrigues et d'action pour tenir les téléspectateurs en haleine d'une minute à l'autre.

Sutherland, le fils de l'acteur acclamé Donald Sutherland, fait les manchettes depuis longtemps: Marrié à 20 ans à une femme de 12 ans son aînée, il est devenu père à 21 ans. Après que le mariage se soit dissout, il s'est embarqué dans une relation très médiatisée avec Julia Roberts, qui a rompu avec lui juste avant leur mariage.

Maintenant, à 35 ans, avec un second mariage derrière lui, l'ancien enfant terrible s'est installé dans une vie où le travail occupe presque toutes ses heures et sa plus grande joie est d'être avec sa fille Sarah, 13 ans. (Il est aussi très près de ses trois beaux-enfants des deux précédents mariages.)

C'est Sarah qui a inspiré l'acteur de cinéma à s'essayer dans le monde de la télévision. Passer du grand au petit écran peut être perçu comme une régression pour les acteurs sérieux, mais Sutherland, mieux connu pour ses rôles dans "Flatliners", "Young Guns" et "A Few Good Men", n'a pas de regrets. "Je voulais passer plus de temps avec ma fille," dit-il "et ça me donne la chance d'être ici pour au moins 8 mois."

Choix judicieux, car "24" a redonné un souffle à la carrière de Sutherland après quelques années de projets moins proéminents. L'acteur, qui s'était dirigé vers le Montana après sa séparation de Roberts et avait passé la moitié des années 1990 à faire du rodéo, dirigeait et jouait récemment dans de petits films indépendants. Maintenant, en partie grâce à la popularité de "24", il tient à nouveaux des rôles dans des films à grand profil, comme la prochaine production de Joel Schumacher, un thriller intitulé "Phone Booth".

Le récent succès de Sutherland ne l'a toutefois pas immunisé contre le monde extérieur. En effet, il admet que les événements du 11 septembre l'ont forcé à s'arrêter et à repenser à son choix de carrière. "Je ne pouvais pas comprendre ou parvenir à justifier combien je trouvais insignifiant de faire des films ou de la télévision au milieu de cette tragédie, spécialement si je me comparais aux pompiers, aux officiers de police, aux enseignants et aux gens qui font bouger notre société" dit-il.

Pendant un temps, il était presque fâché quand des fans voulaient lui parler de l'émission. "Environ 3 semaines après les attaques terroristes, quelqu'un est venu vers moi et m'a dit 'Oh, j'ai tellement hâte de voir "24" et je l'ai presque regardé en lui disant 'Comment pouvez-vous parler de quelque chose d'aussi stupide en ce moment?' Alors j'ai réalisé --et j'ai passé le reste de la journé à y repenser-- comment ne pas le faire? Vous avez besoin de penser à autre chose, vous avez besoin de vous divertir de la réalité. Et ensuite vous retrouvez votre place dans la réalité."

Présentement, cette place est auprès de Sarah, qui vit avec sa mère à une rue près de chez Sutherland. Sa fille et lui ont une bonne relation, mais papa commence à ressentir son âge, et plus spécialement quand on parle d'un sujet qui sépare généralement les générations: la musique. "Elle écoute ce qui est populaire au niveau du pop, du hip-hop. J'écoute du Bad Company et du AC/DC", dit-il, en riant.

Les deux sont récemment allés voir un concert d'Incubus ensemble et Sutherland a été choqué par la réponse de sa fille face au band. "Elle criait d'une façon dont je ne l'avais jamais entendue crier auparavant", s'étonne-t-il. "Ça m'a donné un coup".

Les goûts musicaux mis à part, Sutherland met le focus sur le fait d'être présent physiquement et émotionnellement pour Sarah, alors il est prêt à répondre aux questions difficiles. "J'espère que je vais être assez intelligent avec ma fille pour comprendre, quand ces questions viendront, ce qu'elles veulent vraiment dire."

De plus, il n'a pas peur des prochaines années de paternité ou de la rébellion de l'adolescence. "En tant que parent, vous devez y faire face. Vous devez vous souvenir en tant que parent de ce que vous étiez à l'adolescence" songe-t-il. "Ils ont tellement d'énergie. Vous devez encourager leurs désirs -- et leurs désirs sont, je crois, encore très bons."

--------------------------------------------------------------------------------

Alors ... quand son personnage va-t-il aux toilettes?
Dans "24" l'action se déroule en temps réel, en l'espace d'une journée. Il est donc censé que, quelque part dans l'histoire, le personnage doive manger, dormir --même utiliser la salle de bain, non? Voici la réponse de Sutherland sur ces détails:

Est-ce que Jack, votre personnage, va finir par manger?
"Nous avons eu une grosse discussion à ce sujet. C'était autour de l'épisode 7 ou 8 et je voulais vraiment qu'il s'arrête et achète un hot dog en face de ce building. Les scripteurs craignaient que les gens trouvent cela drôle. Alors non, il n'a pas mangé. Nous sommes en train de filmer l'épisode 14 [au moment de l'interview], et il va finalement commencer à manger. Mais c'est pour des questions comme cela qu'on se dispute. Est-ce qu'il se lave le visage? Est-ce qu'il se met quelque chose sous la dent? La nourriture a été le sujet d'une grande discussion."

Va-t-il dormir?
"Il y a quelques endroits où nous l'avons montré tombant endormi, où on peut voir à quel point il est fatigué."

Les personnages sont pratiquement collés à leurs cellulaires. Les piles se déchargent-elles ?
"Oui ... et les communications sont parfois mauvaises."

Et les pauses toilettes? Personne ne peut se retenir pendant 24 heures.
"L'utilisation de la salle de bain n'est pas revenue sur le sujet autant que la bouffe et les autres choses. Aussitôt que je raccroche avec vous, je devrai faire un appel!"

Un interview... en anglais, désolée ! :lol: Assez longue. :D


http://dagskra.ruv.is/streaming/sjonvarpid/?file=4270056/1

Merci pour cette superbe vidéo ! Franchement j'adore trop ! Surtout quand il parle de la politique de Bush. Et pour la première fois j'ai pu voir chanter Rocco Deluca. Ca vaut la peine.
En tous cas, un grand merci pour ces 25 min (et oui!) de pur plaisir.
bisoux.

Petite VIDEO PROMO S5 (pas de spoiler) pour la FOX JAPAN ICI

Très sympa, même si je n'ai pas tout compris :D

Quelques photos de Kiefer en Islande :

http://blog.central.is/dramatikur

source : kiefer krew

aurel14211 a écrit:

Quelques photos de Kiefer en Islande :

http://blog.central.is/dramatikur

source : kiefer krew

:x :x Ca ne veut pas s'ouvrir !!

Bizarre, avec moi ca marche tout seul... enfin voici les photos :

Merci pour l'interview!J'ai aimé le léger trouble de kiefer quand on lui a parlé de ses déboires alcoolisées et de sa prétendue love story islandaise.Sa réponse:i just want to have fun!

aurel14211 a écrit:

Bizarre, avec moi ca marche tout seul... enfin voici les photos :

MERCI

Mais qui sont toutes ses poufs :shock: :shock: :shock: moi jalouse ??

Je sais pas qui elles sont, mais ce sont des filles qu'il a rencontré là où jouait Rocco. Et si j'ai bien compris tout, mais ce n'est pas sûr parce que ca vient d'une traduction Islandaise, Kiefer leur aurait donné son numéro de chambre, on sait pas si elles y sont allées, et ca aurait été pour regarder des dvds... Mais bon, à voir...

Moi aussi jalouse comme un tigre !

aurel14211 a écrit:

Kiefer leur aurait donné son numéro de chambre, on sait pas si elles y sont allées, et ca aurait été pour regarder des dvds... Mais bon, à voir...
!

Pour aller voir des DVDS !! Trop fort ce Kiefou :D :D :D

son côté frivole m'agace grave !!!!! :x :x :x :x :x :x :x

LadyKiefer a écrit:

son côté frivole m'agace grave !!!!! :x :x :x :x :x :x :x

Il n'est pas frivole, il est juste beau, célèbre, sexy et friqué et surtout CELIBATAIRE !!
Franchement, il a bien raison.
N'empêche que ces filles ressemblent à des poufs !!