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 FAN FICTION

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fanneduking
Coiffeuse de Kiefer
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fanneduking


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MessageSujet: FAN FICTION   FAN FICTION Icon_minitimeSam 10 Avr - 1:26

ma première fan fiction juste un échantillon pour commencer si ça marche bien j'en ferai d'autres plus tard
j'éspère que ça vous plaira


Minuit tapante, le bar était plein à craquer, le bruit de la foule était assourdissant, des gens discutaient ,d’autres riaient, tandis que d’autres s’improvisaient chanteurs d’un soir, ils étaient tous venus à deux ou en groupe , en couple ou entre amis , tous étaient la pour s’amuser, se défouler, se confier , pleurer…une chose est sure ils savaient exactement pourquoi ils avaient atterrit dans ce bar et savaient exactement comment est ce que ca allait finir, un mal de tête ahurissant et une sensation inexplicable de liberté .

Dans ce bar il y’avait tous ces gens ,tous différents mais qui se ressemblaient tellement et puis il y’avait lui, cet homme assit au coin du bar fixant son verre de J&B, il donnait l’impression d’être en pleine discussion avec cet objet qui ne semblait pas lui donner de réponses, pauvre verre il en fera bientôt les frais, il se sent tellement impuissant lui cet objet sans âme comment peut il trouver des réponses à des questions inexistantes, car oui cet homme que l’on ne voit que de dos ne connait pas les réponses mais connait encore moins les questions, le pourquoi du comment il n’arrive toujours pas à le trouver, il ne sait pas pourquoi il en est là, il a essayé de se faire suivre comme on lui a conseillé mais l’attardé à qui il payait 500$ de l’heure et lui consacrait une demi heure de son temps précieux d’acteur ne lui trouvait aucune réponse , le seul exploit qu’il ait réussit était celui de poser un nombre inconcevable de questions dépourvues de toute originalité, auxquelles cet abrutit n’est même pas capable de trouver des réponses.

En entrant dans ce bar on repérait donc facilement cet homme solitaire bien qu’entouré de tant de gens, le désespoir flottait autour de lui, la tristesse était bien sa seule et unique compagne et bien que tous les regards soient fixés sur lui, personne ne le voyait, alors après avoir finis sa longue et vaine concertation avec le fameux verre il se leva de son tabouret, prit le verre et le brisa sans pitié aucune en mille morceaux ,sous le regard éberlué de la foule qui venait d’assister en direct à une énième débauche de KIEFER SUTHERLAND et qui fera bientôt la une des journaux. Mais le qu’en dira-t-on était loin d’être sa priorité, ce soir là dans ce lit avec cette étrangère à qui il faisait l’amour sauvagement avec mépris et dégoût sa colère grandissait tout comme la vitesse de ses vas et viens à l’intérieur de cette fille qui jouissait rien qu’à l’idée de coucher avec JACK BAUER, elle se sentait aussi bien qu’il se sentait mal, mais sa déception fut aussi grande quand elle comprit qu’elle n’était qu’un simple nom en plus dans son palmarès d’aventures d’un soir ,car oui telle est la vie de MR SUTHERLAND exactement comme décrite dans la presse poubelle : un cumul d’ivresse et de sexe, après le départ de cette fille il se précipita de changer les draps mais ca ne suffit pas à enlever ce sentiment d’indignation qui le hante, et puis ce fut autour de sa fidèle compagne de partager son lit à nouveau, elle qui ne le laisse jamais seul, le conduit à ces bars minables tous les soirs, elle qui lui fait perdre la raison et semble immortelle, il a essayé de s’en séparer mais en vain il ne lui reste qu’une seule et ultime issue , il le sait, il sait également qu’un jour ou l’autre il ne pourra pas y échapper il n’a juste pas encore trouvé le courage de passer de l’autre côté , mais il le fera il veut juste que ce jour là il ne soit pas seul avec elle de peur de la retrouver là bas aussi il a besoin qu’on le rassure ce jour là qu’il puisse enfin échapper à cette solitude ,mais en attendant, cette nuit là ce fut avec elle que le sommeil vint l’emporter, le sommeil , un bref moment de répit.

S’il avait été le personnage d’un roman ou le héros d’un film à l’eau de rose, KIEFER aurait été sauvé par une princesse qui le sortirait du gouffre dans lequel il vit, mais la réalité est toute autre, « l’amour » une vague désillusion aux yeux de cet homme , et la douleur y est pour quelque chose. Il faut dire qu’il en a connu des femmes dans sa vie, il a été marié, il a divorcé, il a trompé, il a été trompé, il a brisé des cœurs et le sien n’a pas été épargné non plus, certains diront que cela est la raison de son affliction mais cet échec sentimental ne serait il pas plutôt la conséquence de ce chagrin infini qui l’obsède ?

Le jour montra ses premières griffes beaucoup trop tôt, comme tous les gens dans ce bar la nuit dernière KIEFER se réveilla avec un mal de tête affreux mais contrairement à eux il ne se sentit aucunement libre ou soulagé, les jougs de la solitude étaient toujours là exactement les mêmes que ceux qui l’emprisonnaient hier et ceux qui le détruiront demain, une longue journée allait commencer, mouvementée et chargée mais toute aussi monotone et lassante, il allait devoir porter son masque car il est l’heure de commencer à jouer son rôle, celui qu’il connait par cœur, normal il le joue depuis tant d’années qu’il a maintenant du mal à dire qui est le comédien et qui est le vrai KIEFER et si toute la question était là « qui suis-je ? » mais là encore il n’est pas capable de se remettre en question et encore moins de fournir un quelconque effort pour essayer de trouver une réponse, non il est trop fatigué. Il va se contenter de porter ce masque , il va déjeuner, sortir , rencontrer des gens « importants »,va signer sur des papiers à des inconnus qui lui disent qu’ils l’aiment et pire il y’en a qui l’appelleront JACK et il va sourire, discuter ,travailler ,se faire photographier, donner des interviews, charmer des femmes, et quand tout ceci sera fini il sera temps pour lui de retourner dans ce bar miteux, où son âme errante est à la quête de son propriétaire, mais quand elle le retrouve, lui ne la reconnait pas, ca fait tellement longtemps, ce fut un temps où il lui en a voulu d’être partie mais maintenant il a appris à vivre sans, il faut dire que la solitude a su combler le vide, bien que dépourvue de pureté contrairement à son âme, KIEFER a contracté le syndrome de STOKHOLM, il a finit par apprécier cette solitude, il a refusé toute intrusion dans sa vie, toute relation qui atteigne les barrières qu’il a fixé entre lui et le monde extérieur, un monde dans lequel il vit mais auquel il n’appartient guère, il ne trouve pas sa place « en a-t-il une d’abord ? » il se sent différent, incompris tout comme dans cette famille il y’a trente ans où des choses arrivaient mais où il n’était jamais décideur il subissait simplement. Il devait faire avec,« le temps arrange bien les choses », c’est ce qu’on n’a cessé de lui répéter, il y a même cru un moment, mais voilà tant d’années écoulées et ce mal qui persiste, ces souvenirs d’un père absent et d’une mère absorbée par son rôle de gendarme au point d’en oublier celui de mère, cette autorité innée qu’elle exerçait était étouffante , ce n’était pas sa faute elle essayait simplement de combler le vide d’une famille sans père, mais elle s’y est pris si maladroitement, KIEFER n’a jamais pu pardonner à son père cette absence ni à sa mère ce manque d’affection, et aujourd’hui prétendre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes fait aussi partie de son rôle, les innocentes sorties aux restaurants et les câlins devant les caméras ne le sont guère, ce sentiment d’abondant ne le quitte jamais, mais avec le temps il a essayé de se convaincre qu’il a pardonné, qu’il a grandit et qu’il est passé à autre chose, pas étonnant qu’il ne trouve aucune réponse, car oui il se ment à lui-même, il se forge une carapace, comme ce soir là dans ce bar quand ROCCO, MANU et JUDE l’ont rejoints qu’ils ont bu à en crever, ils ont dansé et séduits des femmes, tout était si léger sur le papier mais son âme torturée ne disparaissait jamais, elle était présente jour et nuit, ivre ou sobre, seul ou entouré elle ne le quittait jamais elle était de mèche avec la solitude, toutes les deux se nourrissaient de son désespoir et elles grandissaient de jour en jour, il devait y mettre fin il le savait ce n’était plus qu’une question de temps, l’horloge tournait TIC TAC TIC TAC TIC TAC….Le compte à rebours avait commencé. Et cet avec ce bruit interminable dans la tête qu’il se mit ce soir dans son lit toujours en compagnie de sa solitude immortelle, mais cette nuit là ils reçurent la visite d’une étrange invitée.

« C’est un beau jour pour mourir » se dit-il au réveil quand il aperçut les premiers rayons de soleil qui lui éclairaient son beau visage d’ange faisant briller ses cils blonds qui couvraient ses fabuleux yeux verrons, ces yeux verrons qui avaient excités tant de gens de par leur mystère, à eux seuls ils racontaient l’histoire de cet homme, il y’avait tant de tristesse dans ces yeux qui pourtant ne pleuraient jamais. Ce matin là il se jura que ce sera son dernier réveil, il sentait bien que c’était la fin, il allait enfin prendre les choses en main, l’épuisement avait atteint son summum, tout son corps criait à la rescousse, sortir de son lit fût une pénible tâche qui lui épuisa le peu d’énergie qui lui restait, de toute façon il n’avait plus besoin d’énergie mais juste d’un peu plus de courage c’est tout ce dont il avait besoin maintenant. Ce fut la sonnerie du téléphone qui le sortit de ses pensées le nom de sa fille s’afficha sur l’écran, il décrocha aussitôt, SARA représentait la seule bonne chose qu’il avait réussi à accomplir durant 43ans c’était son unique lumière dans cette vie sombre qui n’allait pas tarder à prendre fin. Tout comme ses yeux, la voix de KIEFER était majestueuse, un timbre brisé sensuel et une profondeur inégalée, même sa voix avait des choses à raconter elle a été témoin du mal être de son maître durant des années, et ce jour là elle aussi était triste, elle ne pouvait guère le cacher et ce fut comme ça que SARA s’aperçut que son père était fatigué, elle le sentait alors elle essayait de lui remonter le moral elle usait de tout son charme, elle savait bien que cela le rendait vulnérable, il essaya de la rassurer mais cela sonnait faux et elle le sentait, rongé par l’émotion il prétexta un coup de fil important pour raccrocher. Les jolis yeux verrons dont nous avions parlé tout à l’heure avaient une sensation bizarre, pour la première fois depuis très longtemps ils avaient le sentiment de se noyer, des larmes alors en sortirent, traversèrent ses joues pour finir sur son coup, les larmes étaient tellement excitées par ce corps qu’elles auraient aimé qu’il pleure plus souvent. Il se précipita de sécher ses larmes qui lui étaient étrangères car la faiblesse ne faisait pas partie du lexique de cet homme, la seule lâcheté qu’il ait commis de toute sa vie allait être celle de s’ôter la vie, mais le « qu’en penseront les gens » était loin d’être sa priorité pour le moment. Il se dirigea vers son salon, alluma sa chaine HIFI et mit en route la chanson des RED HOT CHILI PEPERS -----KNOKING ON HEAVEN’S DOOR.

E t c’est sur ses paroles qu’il ouvrit sa pharmacie en retira une quantité ahurissante de cachets qu’il avait prit le soin d’acheter, ensuite il alla chercher deux bouteilles de WHISKY, ce sont ces bouteilles qu’il a choisi pour l’accompagner dans son aventure il a besoin qu’on le rassure aujourd’hui et il n’a pas trouvé mieux que l’alcool, elle qui l’avait accompagné durant toute sa vie avait le mérite d’être là pour assister à sa rencontre avec la mort.

Il avait déjà entamé la deuxième moitié de sa première bouteille quand le téléphone sonna pour la seconde fois cette matinée, mais cette fois il ne prit pas la peine de répondre , ça devait être le devoir qui l’appel mais dans quelques minutes il ne sera plus de ce monde alors ils apprendront à faire sans lui, il laissa le répondre prendre l’appel pendant qu’il étalait les cachets qu’il avait préparé sur la table et en avala une première dizaine, à la fin du bip ce fut un homme qui parla il se présenta comme étant un médecin de l’hôpital ST ANDREWS « c’est à propos de votre fille SARA » dit-il, suite à ces paroles KIEFER prit le téléphone et c’est à peine s’il arriva à se présenter et demander des nouvelles de sa fille, le médecin alors lui fit part de toute sa désolation et lui apprit que sa fille s’est tuée dans un accident de voiture à l’intersection de la 19ème et la 20ème r…, le médecin n’a pas eu le temps de finir sa phrase que KIEFER avait fait tomber l’appareil de ses mains. KIEFER durant son existence entière avait vécu des choses horribles, il avait souffert et il n’en connaissait pas les raisons, mais aucune douleur qu’il ait connu n’avait jamais égalé celle qu’il a ressentit pendant les minutes qui avaient suivi ce coup de fil, chaque parcelle de son corps était envahit de douleur, il s’étouffait bien qu’il puisse respirer tout en pleurant toutes les larmes de son corps et d’un coup il se rappela les paroles du médecin « l’intersection de la 19 et 20 rue » c’était tout près de chez lui, sa fille était en route pour venir le voir quand c’est arrivé, elle croyait pouvoir le consoler, ce qui lui est arrivé était de sa faute, en plus de l’immense chagrin qui immobilisait tout son corps la culpabilité vint s’ajouter , il n’avait plus qu’une envie se tuer et sans tarder il courut et prit une boite en bois cachée sous le lit et en retira un révolver il le chargea et le mit sur sa tempe il était sur le point d’appuyer sur la gâchette quand il s’arrêta net.

La mort représentait un soulagement qu’il n’avait pas mérité, se réfugier dans l’autre monde et fuir n’était plus une option, il devait souffrir et le seul moyen de le faire était de rester et de vivre avec un chagrin destructif, au-delà de sa solitude et de son âme torturé il devrait maintenant vivre avec sa culpabilité également, alors il allait poser cette arme, franchir cette porte, et il souffrira comme il ne l’avait jamais fait auparavant.

Et c’est comme ça que le grand KIEFER SUTHERLAND perdit son combat contre LA SOUFFRANCE
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