OPEN TOPIC

Chez ta soeur, chez ta soeur... mon oeil...
C'est toujours ce qu'on dit quand on veut pas dire que les cloches sont venues nous chercher....

Moi je m'en fous, en Lorraine, non plutot en Moselle, c'est pas les cloches qui passent mais les lapins... D'ailleurs c'est eux qui dispersent le chocolat dans les jardins !!!!

Demain, super contente, je vais rendre visite à ma nounou... Ben oui, j'ai une nounou.
Elle m'a eu toute ma première année ou presque, au point que c'est elle que j'ai appelé "maman".
Cela fait pas mal de temps que je ne l'ai pas vu, mais on se téléphone souvent.
C'est étrange... (bon je sais, je ne dis pas que des choses drôles), je vais voir mon autre maman alors que ma vraie maman:coeur: est décédée en septembre.
Mais n'est on pas éternellement des enfants ?

Allez, dispersons la nostalgie et la tristesse.... Ce soir, nous avons terminé la première saison de "Private Practice" (enfin, moi j'ai déjà vu... mais ça se revoit bien...pour le beau Tim Daly alias Pete Wilder.... ) tandis que mon neveu se tapait Jack Bauer:lovingyou: , S7 ep 17.... De loin j'ai maté un peu... mais NON, je ne regarderai pas tant que je n'aurai pas les 24 !!!

Demain, compte rendu de Mygreeg sur l'épisode 18... voyons voir si nos déductions étaient bonnes...!!!

Kiss all kieferettes parisiennes et internationales (oh j'allais oublier nos hommes !!! "Kieferets" )



C, BR24 qui kief son kief:kieferlove:

Contente que tu passes de bonnes vacances. Les miennes arrivent vendredi soir et j'ai hâte !!
Quant à l'épisode 18 je ne veux rien dire ici pour ne pas spoiler les autres mais cet épisode DECHIRE GRAVE comme diraient mes élèves !!
Comment fais-tu pour résister ? je n'arriverai décidément jamais à comprendre.
Bref voyons voir si tu vas élucider l'enquete en cours

Et bien, ce soir, j'ai eu du taf !!!

Depuis mercredi, je n'avais pas allumé mon ordi...
Pas envie, pas le moral, pas ceci, pas cela...

Bref, il a des instants comme ça.

Je suis rentrée sur Paris depuis ce jeudi d'ailleurs.

En partant j'ai pu constater que mon cadre trône au dessus du lit de mon neveu... et oui, c'est la classe, je sais... Il ne fera pas de cauchemar, je vous assure, je veille sur lui...
Bon d'accord, il y a Kiefer aussi, avec moi... mais mine de rien, mon neveu se coltine la tronche de sa tante au dessus de son lit...
Ah la célébrité, je sais, je sais... on ne s'y fait pas..

Je vous rassure aussi, bien qu'il n'ait pas de bois de lit... le cadre est suffisament haut pour qu'il ne se blesse pas sur ses bords....

Mardi, comme prévu, j'ai vu ma maman, ma nounou.

Je l'adore, on ne s'est jamais quitté.

Ma première année passée pratiquement jours et nuits chez elle... C'est quand même un lien très fort.
Et ensuite, des jours et nuits éparpillés, puis des WE pour le plaisir.
Et plus tard, elle est partie vivre à Rouen...Je suis allée en vacances et on est aussi allés en Allemagne (son second fils était là aussi...)

Mais toujours ce lien qui résiste.

Elle est de retour depuis 10 ans à Nancy mais c'est moi qui ne suis plus là...
Mais toujours ce lien.
Ses 3 enfants étaient mes grands frères et soeur (j'en avais 3 vrais aussi !).

Bien plus âgés que moi, c'est sûr, mais ils ont toujours été super cool avec la petite emmerdeuse qui leur volait leur maman !

15 ans me séparent de son ainée qui vit à Los Angeles depuis pas mal d'années (elle a vu de nombreuses fois notre chéri mais elle était verte de voir que je l'avais croisé de cette façon !!!)

Je ne l'avais pas vu depuis presque 40 ans et nous n'avions des nouvelles de l'une et l'autre que par l'intermédiaire de notre maman commune.

Je l'ai marqué au point qu'elle a appelé sa fille unique "Cécile"...
et oui, que voulez vous... encore la célébrité...


Le miracle internet a fait le reste.

L'an passé, notre maman m'a donné son adresse internet (à 77 ans, elle a quand même bien percuté !) et je lui ai envoyé un mail "inter temporelle"... Vous imaginez sa surprise ???

On s'est revu en janvier, à Paris...

Une émotion indescriptible !!!
On s'est reconnu tout de suite... C'était plus facile pour moi que pour elle mais il y a quelque chose de chimique... d'indestructible...

On a passé la journée ensemble, et son mari nous a rejoint plus tard... laissant nos retrouvailles se faire entre nous.

Nous n'avons pas eu le temps de mettre des barrières dans nos rapports, c'était génial.

Liberté complète et parfois, pas besoin d'en dire trop.

Nous avons eu beaucoup de mal à nous séparer !!

Voilà une belle histoire, je vous l'assure.

Depuis, le net reprend ses droits et ses vertus...

Je pense qu'on ne se lachera plus !

C'était ma bonne humeur du soir...

Kiss all my friends !

Cécile... qui aime kiefer son kief !

contente pour toi cecile
les liens affectifs , les vrais sont les plus forts
plein de


j'ai travaille 12h today
demain repos
je vais buller, aller au cine avec ma fille cherie

Ben ma pauvre Annick 12 heures, repose toi bien demain.

Cécile belle histoire c'est bon de retrouver les gens qu'on aime et c'est vrai qu'internet fait des miracles. Bon il y en qui nous retrouve aussi et qu'on ne voulait plus voir, c'est ce que je disais avec un ami à propos de "Facebook"

C'est drole qu'elle ait appelé sa fille Cécile .

Il y a des jours et des lunes...

Ce n'est pas seulement le titre d'un film de Claude Lelouch, c'est aussi la vie.
Je vous raconte une belle histoire mais je pense à une autre, bien moins belle, bien plus triste.

Mon ami, mon petit con est parti.

Vendredi, Amiens
Je n'ai jamais foutu les pieds dans cette ville, mais maintenant c'est fait et à jamais avec ce souvenir !

Nous sommes 5... tout à la fois flics, amis, collègues.

2 heures de route pour un dernier salut !

Le temps ést au gris, à la pluie... certains diraient un temps de circonstance...

Connaissant mon ami et son amour de l'astre solaire, je dirais plutôt que ce dernier pleurait.

14 heures 30, l'Eglise est comble.

A gauche la famille, à droite la police (certains sont en tenues pour le salut officiel de la profession), et entre nous... mon ami.

Tony est au milieu de ses deux familles qu'il aimait tant !

Derrière nous tous, ceux qui aimaient Antony !

2 prêtres, un guitariste et une chanteuse.

Lorsque je suis arrivée devant l'édifice, sa maman m'a pris dans ses bras et m'a dit ces mots incroyables "oh Cécile, je vous prends un peu de force pour notre petit con !".

Et oui, c'était le surnom que je lui avais donné... Il lui allait si bien.

La cérémonie est magnifique. Une cérémonie de province avec les chants que je connais de mon enfance, les chants qu'on n'entend plus ou presque plus.

Les gens chantent, et chantent encore. Il faut qu'Antony nous entende !

Non, il ne faut pas qu'il nous voit triste... et pourtant je suis si triste.

Il est là, allongé à mes côtés...

Je suis catholique non pratiquante mais mes années de caté, mes années en écoles privées font que je connais les prières....

Je benni mon ami avec un rameau (c'est la période de Pâques), de loin son papa me fait deux signes du regard, je reste debout le temps que toute l'Eglise ait benni ce cercueil, puis il re traverse l'Eglise vers sa dernière demeure...

J'écris un message sur le livre de condoléances...

En substance, celui ci :

"Dans le cri du goéland, dans le phare du vieux vivant, aussi léger que les mots, tu restes sur le chemin, dépassant ton ombre... A jamais mon petit con préféré..."
Je sais que les siens comprendront.

Nous partons ensuite au cimetière... Terrible instant.

Une dernière fois, nous avons le droit de nous approcher et de toucher le cercueil...
Je ne peux pas laisser mon ami partir sans lui dire quelques mots, je lui murmure donc à l'oreille "Salut mon petit con !"

Dernier, tout dernier salut alors qu'il est en terre...
Adieu l'ami que je vais faire avec ce qui me reste de mon trio... Ils étaient trois, presque mes chouchous... une fine équipe pas toujours facile, mais pleine de vie et de rires. Chacun soutient l'autre...
Je suis leur chef, mais je sens leur main qui caresse mon dos, qui me secoue l'épaule...

Allez, Cécile relève la tête, sèche tes larmes, offre lui un dernier sourire me dis je...

Je ne connais pas les soeurs de mon petit con, mais un peu plus tard, l'ainé vient nous rejoindre.

Elle nous interroge gentiement sur qui nous sommes.
Elle serre la main de mes potes et lorsqu'arrive mon prénom, elle se jette dans mes bras...
"Ah c'est vous Cécile !"...

Pour moi, tout est dit !

Nous repartons, traversant ce grand cimetière... Je suis triste, nous le sommes tous... à mes côté l'un des miens pour qui l'épreuve est plus que douloureuse. Il a perdu sa femme l'an passé dans des circonstances tout aussi dramatiques et l'épreuve est double, mais nous nous soutenons tous.

Quelqu'un court derrière moi, me rejoint... C'est le papa d'Antony, un homme bon que je n'ai pas pû saluer, il n'y a pas eu de condoléances.

Il me prend par la taille, je l'embrasse, la tendresse est là, il prend ma force et je la lui donne volontier.

Il me dit qu'il est bon de me voir là, que malgré les circonstances, il est heureux que les amis de son fils soient venus.

Et puis, il ajoute qu'il m'a vu parler à son fils et qu'il sait quelles ont été mes dernières paroles "Salut mon ptit con !!!".

Quelle perspicacité, quelle energie, quelle force ont ces parents...

Ce n'est pas dans l'ordre des choses que de perdre un enfant d'à peine 34 ans. Et pourtant, cette famille bouleversée se tourne vers les autres.

Nous avons promis qu'avant de reprendre la route, nous venions prendre le café dans la salle paroissiale.
Encore une fois, la maman de mon ami vient à nous, sa soeur ainé aussi et enfin sa petite soeur.
Nous nous présentons. Sa réaction à mon endroit est à l'égale de l'ainé.

Qu'a bien pû raconter mon petit con sur son "chef vénéré" comme il aimait me taquiner.
Qu'ont raconté ses parents ?

Et puis je n'oublie pas la dernière petite amie... Elle aussi semble heureuse de mettre un visage sur des prénoms, sur un prénom.

La route reste à faire.

Derniers mots échangés avec cette famille, ce père, cette mère, ces soeurs et la promesse de rester en contact, de ne pas s'oublier pour Tony, même s'il ne sera plus là pour illuminer nos vies.

Il adorait la Bretagne, sa Bretagne, les goélands, et un phare en particulier où se situe son roman "le vieux vivant" d'une véritable sensibilité.

Ses parents partent quelques jours là bas... ils y retrouveront sans aucun doute Antony.

J'ai dit à sa maman de dire bonjour aux goélands et de saluer le vieux vivant....

Nous rentrons sans encombre, et je pleure en m'endormant...

Celui là m'en a fait voir de toute les couleurs, ma main sur son épaule n'a pas suffit.

Je l'ai accompagné jusqu'au bout. Je ne pouvais pas ne pas être là pour les siens, cela aurait voulu dire que je le laissais tomber.

Je suis ainsi... je vais jusqu'au bout, tant que cela est possible, je n'abandonne pas....

Lorsque j'ouvre mes bras, c'est pour mieux les refermer sur ceux qui auront su se frayer un chemin vers mon coeur.

Voilà le récit d'une journée que je ne peux oublier, mais que j'aurais préféré ne pas connaitre.

Je vous l'ai livré parce qu'elle fait partie de ma vie, et qu'elle reflète à la fois qui je suis et ma vie.


Kiss mon ptit con,

Kiss my friends,

Kiss my lover's "lost boy",

Cécile,

courage cecile

la perte est quelque chose de douloureux
je l'ai vecu il y a peu
merci de tes mots, Anthony appreciera

il restera toujours present
souris en pensant à lui, c'est la meilleure preuve d'amour à luidonner

kiss kiss ma fliquette

Je n'ai pas ta plume, mais voilà, juste un petit mot pour te soutenir et dire que ce que tu as écris m'a beaucoup touché. Très bel hommage, poignant et sincère. J'avoue en avoir encore les larmes aux yeux.

Kiss

quel courage tu as eu de nous raconter ça, tu es une vrai écrivaine, et quel bien ça nous fait d'écrire comme ça. Reste courageuse et comme Lotus disait, il est là et il va être présent pour le reste de ta vie, il va veiller sur vous.

Cécile, tabouerre, arrête de me faire brailler!!!

L'hommage que tu rends à ton petit con, ici, sur notre tableau noir, est le plus grand qu'il recevra. Toute l'admiration et la proximité que tu ressens pour lui me touchent profondément et me fait comprendre qu'Anthony était un être extraordinaire. Et je voudrais tant que son père, sa mère et ses deux soeurs aient la chance de lire cet hymne que tu as composée pour lui afin que sa famille se rende compte à quel point leurs fils comptait dans la vie de son patron. Sans le savoir, tu as apporté sur leur plaie, la baume qui leur permettra d'accepter son départ et la complexité du rôle qu'Anthony s'est attribué lors de son court passage dans leur vie et dans la tienne.

Kiss-Kiss, Cécile

"Habitue toi à tout ce qui décourage !" a dit Marc Aurèle, un autre s'est contenté de dire "le pire n'est jamais décevant".

Malgrè un large tour sur ce forum pour y apprécier Kiefer, je n'ai pas retrouvé le rire, et pas même un soupçon de sourire... Et pourtant mes amies parisiennes savent que j'adore ça.

Alors si j'ai à me résumer à cet instant, je citerai Modiano "Ne me secouez pas, je suis pleine de larmes".

Ma grand mère vient de mourir et cette douleur là me suffisait.
La vie ne pouvait se contenter de cette triste nouvelle, il a fallu qu'elle ajoute, elle s'est suicidée.
Mourir est déjà en soi un drame, partir ainsi reste et restera un point d'interrogation et même une lettre ne permet pas d'apporter de réponses à ceux qsui restent.

Comment, à 89 ans, peut on décider d'aller se noyer dans un lac ?

Je vois et j'ai vu de nombreux suicides, à chaque fois, c'est difficile.

Nombreuses sont les personnes âgées qui décident de mettre fin à leur jour, mais leur mobilité réduite notamment les invite plus souvent à prendre des cachets, à se pendre mais en tous cas à rester jusqu'au bout chez elles.

Ma grand mère avait d'énormes problèmes pour se déplacer. C'était pour elle un véritable calvaire tant dans les mouvement que pour le souffle, et pourtant, elle a marché jusqu'au lac et a su descendre jusqu'à son bord...
Cette détermination me plonge dans le désarroi.

Mon frère a mis fin à ses jours en 2002 et je n'ai toujours pas compris et je sais que je ne comprendrai jamais.

Maman vient de partir et maintenant mamy.

Tout à coup, c'est un peu comme si on venait d'enlever le couvercle protecteur qui se situait au dessus de ma tête.
Il n'y a plus de générations directes au dessus de moi et de mon frère et ma soeur.
L'image de l'abris que trouve un poussin dans les plumes de sa mère me vient... et pourtant j'ai 42 ans et c'est dans l'ordre des choses de voir les anciens partir.

Etrange atmosphère que celle que je sens et ressens et je ne sais même pas pleurer.

Encore une fois, j'étais à mon travail quand la nouvelle est tombée. là bas, c'est comme si j'avais mon armure de robocop sur le dos, je fais en sorte de ne rien laisser transparaitre, malgrè la douleur.
A présent, le masque est tombée et mon armure est rangée sur son porte manteau dans mon bureau et pourtant, rien ne se passe.

Je sais qu'il faut que je laisse aller, que je laisse couler mais je suis dans la stupeur, le mauvais souvenir, la dernière épreuve avec mon petit con, l'autre drame avec mon frère.

J'espère pleurer, je ne sais pas si vous pouvez imaginer cela. Habituellement on tente de ne plus pleurer.

Je sais, je sais, cela fait plusieurs messages que je laisse sur ce topic et qui ne vous font pas sourire mais encore une fois, je me raccroche à l'idée que les difficultés de la vie, ses douleurs, servent à mieux savourer les plaisirs de cette vie.

On fait un signe à sa fenêtre, sans savoir qu'il s'agit d'un Adieu, puis l'on regrette de l'avoir quitté des yeux.


Carpe Diem !

Cécile

mon dieu cecile que te dire!

que des choses deja entendues mais pourtant vrai

on ne peut pas comprendre la decision des autres, l'arret de la souffrance

certains luttent plus que d'autres

nous n'avons pas la meme force, et il n'y a rien à juger

sais tu, mais tu le sais, que les epreuves nous rendent plus fortes

je sais que c'est con de dire ca, mais je le sais tant

mais pleure cecile, pleure

je prefererai etre plus pres pour te faire sourire, ou meme pas

etre la c'est tout

je t'embrasse

Nous sommes tous avec toi cécile, Lotus l'a dit, pleure ma puce, ça
soulage la douleur de la surface, le reste on apprend à vivre avec,

les épreuves sont là pour devenir plus forte pour te faire un

chemin, un chemin que tu vas traverser toute ta vie et que ces

gens vont être là pour t'encourager et vont en être fier.

confie toi à nous on est là pour te lire, écrire est un aure chemin

que tu peux prendre ça soulage de nos peines.

Cécile, que te dire de plus que courage.

Laisse couler tes larmes, laisse-toi aller, il ni a aucune honte à pleurer.
Je comprends un peu ce que tu ressens car, tout comme toi, je n'ai plus de génération au-dessus. Ma maman est partie l'année dernière et mon papa il y a déjà 20 ans. Un autre grand vide à côté de moi car je suis veuve.

Ton image de "couvercle" reflète si bien ton ressenti et la dure vérité auquelle tu dois faire face. La vie est capricieuse et semble parfois s'achaner. Mais elle vaut la peine d'être vécue. Pense à tes neveux dont tu ns as si bien parlé.
Surtout n'hésite pas à parler aux "Kieferettes" pr vider un peu "ton sac". L'écriture peut être pr toi une sorte de thérapie. Tu le fais si bien !
Après tout, malgré que tu ne ns connaisses pas réellement pr la plupart, ns formons une grande famille, surtout ds ces moments difficiles.

je sais que c'est pas facile moi j'ai aussi perdue quelqu'un c'est mon fils il n'avais pas 8 ans il y a déja 6 ans mais je n'ai toujours pas fait le deuil et il y 7 mois mon premier amour quand j'étais jeune mais il étais resté un ami j'ai aussi l'impression que ma vie est fini mais j'ai une fille de 18 ans et pour elle je dois me battre

WOw ça fait quelques jours que je ne me suis pas connectée sur le net et là je reviens et je ne sais que dire à part courage, il y aura des jours meilleurs et surtout n'hésitez pas à écrire votre souffrance, il faut évacuer tout ça d'une manière ou d'une autre.

Mon père vient de perdre son meilleur ami ce matin à cause de cette saloperie de cancer.

marie a écrit:

Mon père vient de perdre son meilleur ami ce matin à cause de cette saloperie de cancer.

Quant a moi j'ai un voisin(plus qu un simple voisin d'ailleurs) qui est décédé d un foutue cancer lui aussi et sa ma rappeller la mort de mon grand pére il y'a juste 10 ans déja........

Je vais vous dire, la mort est un sujet qui m'angoisse beaucoup. J'évite le sujet, je n'en parle pas et je ne l'affronte pas. Même si c'est notre fatalité, je ne suis pas capable de l'envisager pour mes proches. Les deux décès que j'ai dû vivre jusqu'à maintenant, ceux de mon oncle et de ma grand-mère il y a 10 ans, m'ont rendu anxieuse et hypocondriaque.

Donc oui, c'est l'ultime épreuve et il faut être foutrement bien blindé pour y survivre. C'est facile de souhaiter du courage et apporter du récomfort, mais ce dont on a vraiment envie, c'est de se faire prendre dans les bras de celui qui est parti et de l'entendre dire que ce n'est qu'un passage obligé, que ce n'est pas fini et qu'il sera toujours là. On le sait, mais on veut l'entendre dire de sa bouche.

En fait, si on écoute bien, si l'on ferme les yeux et que l'on s'abandonne à son souvenir, on peut vraiment l'entendre. On pourrait même jusqu'à sentir son bras autour de nos épaules.

Cette pensée me réconcilie avec la fin.

Merci de votre soutien Karo et Catjack merci aux autres membres du fofo!

marie a écrit:

Merci de votre soutien Karo et Catjack merci aux autres membres du fofo!

c'est normal nous sommes tous la pour nous entraider et nous soutenir si tu a besoin n'hesite pas!!! courage

Epreuve douloureuse que la mort des êtres qui nous sont chers et fatalement le renvoi à sa propre destinée.

"Mon ami a écrit : "un jour, je vais mourir.."

S'en rappeler tous les jours, sert à mieux savourer le nectar de la vie, sa propre vie et celle des autres.

Ces autres que nous voyons partir mais que nous ne voulons pas voir partir. Egoïstement, en disant cela, c'est de notre propre douleur dont on a peur...
L'autre lorsqu'il est mort, ne souffre plus mais il laisse des gens qui souffrent.
Lorsque cet autre est malade, il souffre et nous souffrons avec lui... Mais, même si sa mort est une délivrance, elle nous laisse sans lui...

L'absence est toujours insurmontable.

Comme tu dis Karo, fermons les yeux et laissons nous bercer par nos souvenirs et le souvenir de ces regards, ces bras protecteurs, ces paroles rassurantes et ce bonheur que nous avons vécu avec l'être qui vient de nous quitter.

J'ai l'espoir que ceux que j'aime, que j'ai aimé et aimerai toujours sont quelquepart et me regardent, nous regardent et que leur seul souhait est de nous voir heureux et en bonne santé.
J'ai aussi l'espoir que les miens se sont retrouvés et ne sont pas seuls, perdus dans leur propre mort.

au delà de mes desarrois successifs et rapprochés, je m'accroche à la vie, ma propre vie (j'ai cette chance d'être en vie) et à celles de ceux que j'aime et qui sont en vie, qui respirent la vie, qui ont la vie devant eux.

J'adore sourire, rire et faire rire (même si je vais jusqu'au délire)... Je fais la nique au malheur, je ne veux pas le laisser entrer, mais parfois il force le passage.
Il me donne alors encore plus envie de VIVRE et de profiter de ma chance d'être en vie...

Si tu pleures de l'avoir perdu, rappelle toi de ta chance de l'avoir connu !

Merci de vos bons mots et de vos témoignages.

Kiss all my Paris' friends and kiss all.

Cécile

Que dire ce que tu a écrit et trés beau,juste et meme si la perte d'un etre cher et une epreuve insurmontable il faut savoir garder les bons moments passés ensemblent et qu'il seront a jamais dans nos coeur et que la ou ils sont il aimerait nous voir heureux et poursuivre notre route dans la vie pour honorer leur mémoire.

Cécile, tes mots expriment si bien les sentiments ressentis lors de la perte d'un être cher. Mais la vie reprend son cours et vaut la peine d'être vécue à fond. Pr les bons et quelque fois les moins bons moments.
Courage à tous grâce au soutien de la "Kiefer's family"

pas trop la frite en ce moment! quelques problemes
mais ds quelques temps tout ira mieux je pense
bonne nuit